Conscients de la gravité de la situation sanitaire en constante dégradation sur le territoire, les instituts et les étudiants en soins infirmiers représentésrespectivement par le CEFIEC, l’ANdEP et la FNESI comprennent la nécessité de renforcer les équipes dans les établissements de santé. Cependant, si le renfort est nécessaire, il doit sefaire dans un souci d’équité dans la continuité des formations sur l’ensemble des régions. Ilne saurait être toléré que des étudiants soient pénalisés dans leur formation eu égard à desorganisations singulières émanant des ARS. Aussi, le CEFIEC, la FNESI et l’ANdEP alertent sur les politiques humaines des ARS qui se détournent d’ores et déjà des préconisations du ministère et imposent selon les régions des mobilisations d’étudiants et des arrêts ou suspensions de formation. Il convient également de préciser que ces périodes de renfort doivent prendre en considération que ce sont des étudiants en formation et non des professionnels aguerris.
Ne pas sacrifier l’avenir pour sauver l’immédiat
La pandémie est aujourd’hui incontrôlable et le personnel soignant est très largement insuffisant sur l’ensemble du territoire. Cependant, les étudiants ne doivent pas devenir la variable humained’ajustement pour pallier les déficits de gestion de personnels du passé.
Un Vadémécum a été rédigé par le ministère des solidarités et de la santé le 23 octobre pour encadrer la mobilisation des étudiants en santé. Celui-ci précise que les étudiants peuvent êtremobilisés pour contribuer à la continuité des soins pour des missions d’aide-soignant. Cesmissions considérées comme des stages s’articuleront selon le temps de stage (1 semaine si 5 semaines de stage et 2 semaines si 10 semaines). Précisons néanmoins que cette activité derenfort n’est à ce stade pas centrale dans le dispositif d’appui humain. En ce sens, la formation et les travaux dirigés doivent être privilégiés en distanciel et en présentiels dans le cadre des travaux pratiques. Pour les activités en présentielles, il est à rappeler l’importance du strict respect desgestes barrières. Le CEFIEC, la FNESI et l’ANdEP actent ce Vadémécum qui permet la continuité des formations tout en permettant aux étudiants de participer au soutien du personnel soignant pendant la crise. Toutefois, celui-ci n’est pas contraignant et ne s’impose pas aux ARS. Il est par conséquent impératif que le ministère établisse au plus vite un texte règlementaire permettant deréguler ou d’uniformiser les organisations pour une équité des étudiants sur le plan national.
Ce Vadémécum est conforté par le Décret no 2020-1310 du 29 octobre 2020 qui confirme que les formations doivent se poursuivre pour garantir à la fois l’équité pour chaque étudiant et ladiplomation au mois de juillet.
Un Vadémécum a été rédigé par le ministère des solidarités et de la santé le 23 octobre pour encadrer la mobilisation des étudiants en santé. Celui-ci précise que les étudiants peuvent êtremobilisés pour contribuer à la continuité des soins pour des missions d’aide-soignant. Cesmissions considérées comme des stages s’articuleront selon le temps de stage (1 semaine si 5 semaines de stage et 2 semaines si 10 semaines). Précisons néanmoins que cette activité derenfort n’est à ce stade pas centrale dans le dispositif d’appui humain. En ce sens, la formation et les travaux dirigés doivent être privilégiés en distanciel et en présentiels dans le cadre des travaux pratiques. Pour les activités en présentielles, il est à rappeler l’importance du strict respect desgestes barrières. Le CEFIEC, la FNESI et l’ANdEP actent ce Vadémécum qui permet la continuité des formations tout en permettant aux étudiants de participer au soutien du personnel soignant pendant la crise. Toutefois, celui-ci n’est pas contraignant et ne s’impose pas aux ARS. Il est par conséquent impératif que le ministère établisse au plus vite un texte règlementaire permettant deréguler ou d’uniformiser les organisations pour une équité des étudiants sur le plan national.
Ce Vadémécum est conforté par le Décret no 2020-1310 du 29 octobre 2020 qui confirme que les formations doivent se poursuivre pour garantir à la fois l’équité pour chaque étudiant et ladiplomation au mois de juillet.
Ne pas pénaliser l’offre de soins
Pour autant et selon nos informations, les ARS interprètent différemment les directives du ministère en fonction des besoins des établissements de leur région. En outre, des « arrêtés »d’ARS prévoient par endroit l’arrêt des formations de 2ème et 3ème année. D’autres privilégientuniquement des périodes de stages quand certaines souhaitent préserver la formation pour garantir des professionnels en juillet pour les établissements. De fait et en fonction des régions,certains étudiants auront la possibilité de finaliser leur cursus de formation quand d’autres se verront sanctionner d’une année blanche. A cette injustice, présente également pour les étudiants cadres et les spécialités, s’ajoute la double peine des financements pour celles et ceux qui doiventeffectuer la formation selon un temps imparti.
Dans l’éventualité où les formations seraient ajournées, un déficit conséquent d’étudiants nondiplômés serait à déplorer en juin 2021. Ainsi, les problématiques humaines d’aujourd’huiseraient amplifiées cet été alors que les établissements de santé devront recruter.
Quelle que soit la formation suivie (cadre de santé, Spécialités, aide-soignante, soins infirmiers,auxiliaire de puériculture), il est primordial de sécuriser dès aujourd’hui les parcours. Nousdevons, in fine, garantir à chaque étudiant, chaque élève, une reprise de leur formation et une diplomation équitable. Notons également que les reports dans les formations engendrées par lapremière vague ne peuvent être à nouveaux reportés sans compromettre l’intégralité de laformation. Aussi, nous affichons notre inquiétude quant aux diplomations de décembre et mars.
Dans l’éventualité où les formations seraient ajournées, un déficit conséquent d’étudiants nondiplômés serait à déplorer en juin 2021. Ainsi, les problématiques humaines d’aujourd’huiseraient amplifiées cet été alors que les établissements de santé devront recruter.
Quelle que soit la formation suivie (cadre de santé, Spécialités, aide-soignante, soins infirmiers,auxiliaire de puériculture), il est primordial de sécuriser dès aujourd’hui les parcours. Nousdevons, in fine, garantir à chaque étudiant, chaque élève, une reprise de leur formation et une diplomation équitable. Notons également que les reports dans les formations engendrées par lapremière vague ne peuvent être à nouveaux reportés sans compromettre l’intégralité de laformation. Aussi, nous affichons notre inquiétude quant aux diplomations de décembre et mars.
Encadrement et qualité des soins
Rappelons que les étudiants sont des professionnels en devenir et l’efficience de leur apprentissage s’articule entre des périodes de stages encadrées par leurs pairs et la formationdélivrée dans les instituts. Comment pouvons-nous envisager, durant les stages, un encadrement qualitatif ou tout simplement un encadrement pour les étudiants dans des services en tension ? Cette problématique a été très largement exprimée par les étudiants au sortir de la première vague. Nombre de professionnels et d’étudiants se sont détournés de la profession et de la formation.
L’expérience vécue avec des conditions de travail déplorables, le manque d’encadrement, la désorganisation et l’iniquité face à la diplomation offrent une vision négative du métier pour lesfuturs professionnels. Il s’agit lors de cette deuxième vague de nous affranchir des erreurs de lapremière vague tout en garantissant la qualité des soins.
Les instituts par la voix du CEFIEC, de l’ANdEP et la FNESI se refusent à porter un message auprès des étudiants qu’ils ne cautionnent pas et qui pourrait les mettre en difficultés.
L’expérience vécue avec des conditions de travail déplorables, le manque d’encadrement, la désorganisation et l’iniquité face à la diplomation offrent une vision négative du métier pour lesfuturs professionnels. Il s’agit lors de cette deuxième vague de nous affranchir des erreurs de lapremière vague tout en garantissant la qualité des soins.
Les instituts par la voix du CEFIEC, de l’ANdEP et la FNESI se refusent à porter un message auprès des étudiants qu’ils ne cautionnent pas et qui pourrait les mettre en difficultés.