« Ces derniers mois ont été denses pour Dedalus, dont les équipes se sont fortement mobilisées pour soutenir les établissements de santé dans leur lutte contre la pandémie, mais aussi appuyer la stratégie de dépistage nationale avec, notamment, la participation au projet SI-DEP. Notre groupe n’en a pas moins passé une nouvelle étape en s’affirmant, en 2020, comme le leader européen de la e-santé, et en se positionnant au 4ème rang mondial en 2021, après trois géants américains. Nous sommes désormais prêts pour l’étape suivante, notamment matérialisée par la plateforme D4U et la gamme clinalytix », a expliqué Emmanuel Mougeotte, directeur général de Dedalus Healthcare France. Autant de chantiers sur lesquels la 3ème édition des journées D4 Evolution a permis de faire le point, à travers des conférences d’experts, des retours d’expérience, et un Ted Talk très remarqué sur les enjeux de l’intelligence artificielle appliqués à la santé.
Un engagement réaffirmé en faveur de la feuille de route du numérique en santé
L’événement a également été l’occasion, pour le groupe italo-français, de réaffirmer son engagement auprès des pouvoirs publics français, notamment sur la feuille de route du numérique en santé, « à laquelle nous croyons fortement et qui est phase totale avec notre propre stratégie en matière de e-santé », a souligné Guillaume Reynaud, directeur des relations publiques et chargé du suivi, en interne, de la mise en œuvre de ce programme national.
Il a ensuite évoqué les quatre services prioritaires sur lesquels Dedalus concentrera son attention ces prochains mois : « l’Identifiant National de Santé (INS), indispensable pour huiler le numérique en santé, les Messageries Sécurisées de Santé (MSSanté), sur lesquelles nous sommes acteurs de longue date, le Dossier Médical Partagé (DMP), socle du futur Espace Numérique de Santé (ENS), qui continuera d’être alimenté par nos solutions y compris sur le volet des consultations, et enfin le fournisseur d’identités ProSanté Connect, dont le rôle sera majeur pour simplifier l’authentification des professionnels de santé et qui fera prochainement l’objet d’une première expérimentation ».
Il a ensuite évoqué les quatre services prioritaires sur lesquels Dedalus concentrera son attention ces prochains mois : « l’Identifiant National de Santé (INS), indispensable pour huiler le numérique en santé, les Messageries Sécurisées de Santé (MSSanté), sur lesquelles nous sommes acteurs de longue date, le Dossier Médical Partagé (DMP), socle du futur Espace Numérique de Santé (ENS), qui continuera d’être alimenté par nos solutions y compris sur le volet des consultations, et enfin le fournisseur d’identités ProSanté Connect, dont le rôle sera majeur pour simplifier l’authentification des professionnels de santé et qui fera prochainement l’objet d’une première expérimentation ».
Un champion européen qui continue de consolider son positionnement
À cette ambition nationale répond aussi une ambition européenne : après l’Italie et la France, des pays où il est historiquement implanté, Dedalus a désormais élargi sa présence à l’Allemagne et, depuis le rachat de l’éditeur DXC Technology en juillet 2020, au Royaume-Uni, l’Irlande, le Danemark et l’Espagne.
« Les professionnels de santé et les patients européens doivent bénéficier du meilleur de la technologie européenne, a noté Emmanuel Mougeotte. Or il n’y a quasiment aucun acteur de taille européenne. Si le marché demeure fragmenté, il est à craindre que, d’ici 10 ou 15 ans, l’informatique de santé européenne soit d’origine américaine ou chinoise. Nous continuerons donc de renforcer et de consolider notre positionnement en Europe pour répondre à la grande variété des contextes et des besoins locaux, tout en essayant d’homogénéiser certaines actions puisque la santé devient, de plus en plus, une prérogative communautaire, là où elle n’était jusque-là que nationale ». C’est dans ce contexte que s’inscrit notamment la plateforme D4U, centrée sur le renouvellement technologique pour appuyer le développement d’usages modernes et performants.
« Les professionnels de santé et les patients européens doivent bénéficier du meilleur de la technologie européenne, a noté Emmanuel Mougeotte. Or il n’y a quasiment aucun acteur de taille européenne. Si le marché demeure fragmenté, il est à craindre que, d’ici 10 ou 15 ans, l’informatique de santé européenne soit d’origine américaine ou chinoise. Nous continuerons donc de renforcer et de consolider notre positionnement en Europe pour répondre à la grande variété des contextes et des besoins locaux, tout en essayant d’homogénéiser certaines actions puisque la santé devient, de plus en plus, une prérogative communautaire, là où elle n’était jusque-là que nationale ». C’est dans ce contexte que s’inscrit notamment la plateforme D4U, centrée sur le renouvellement technologique pour appuyer le développement d’usages modernes et performants.
La plateforme D4U au cœur du futur continuum de soins
La stratégie D4U fait notamment suite à l’acquisition, début 2020, d’une partie de l’activité logicielle d’Agfa Healthcare, dont le Dossier Patient Informatisé (DPI) Orbis qui équipe, notamment, l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). « Nous avons d’ores-et-déjà fusionné les équipés commerciales, qui se sont retrouvées autour des mêmes valeurs au service de nos clients. La prochaine étape ? L’évolution et la convergence progressives de notre portefeuille produits, mais de manière très graduelle puisque notre priorité est de ne pas perturber les utilisateurs, a fortiori dans le contexte actuel », a insisté Emmanuel Mougeotte. Ce chantier s’appuiera donc sur la plateforme D4U, qui permettra aux établissements de santé « de définir et de mettre en œuvre rapidement et efficacement leur propre stratégie numérique, en soutenant une expérience fluide et vivante à travers le continuum des soins », a expliqué Frédéric Vaillant, directeur général de Dedalus France.
Véritable porte d’entrée numérique pour les patients, D4U s’articulera plus particulièrement autour de 3 axes : « la convergence technologique en faveur d’une interopérabilité totale, pour un dialogue efficace entre les différents composants logiciels, mais aussi des services de modernisation prêts à l’emploi, à partir d’applications cliniques ou diagnostiques, et enfin un écosystème ouvert, sur le modèle d’un API [interface de programmation – NDLR], pour faciliter l’intégration de processus développés par des acteurs tiers et renforcer le partage d’une connaissance médicale centrée sur le patient », a-t-il détaillé. La plateforme D4U sera installée chez les clients Dedalus tout au long de l’année 2021 selon plusieurs scenarii, sur site, dans le cloud ou via une modalité hybride.
Véritable porte d’entrée numérique pour les patients, D4U s’articulera plus particulièrement autour de 3 axes : « la convergence technologique en faveur d’une interopérabilité totale, pour un dialogue efficace entre les différents composants logiciels, mais aussi des services de modernisation prêts à l’emploi, à partir d’applications cliniques ou diagnostiques, et enfin un écosystème ouvert, sur le modèle d’un API [interface de programmation – NDLR], pour faciliter l’intégration de processus développés par des acteurs tiers et renforcer le partage d’une connaissance médicale centrée sur le patient », a-t-il détaillé. La plateforme D4U sera installée chez les clients Dedalus tout au long de l’année 2021 selon plusieurs scenarii, sur site, dans le cloud ou via une modalité hybride.
clinalytix, ou l’IA au service de l’aide à la décision clinique
L’autre innovation majeure présentée lors de l’événement D4 Evolution est la gamme d’IA clinalytix pour la prédiction d’événements en temps réel dans le domaine clinique. « Nous avons pris le tournant de l’IA depuis déjà plusieurs années à travers, notamment, des partenariats noués avec des acteurs de l’écosystème. clinalytix nous permettra de passer à la vitesse supérieure, puisque cette gamme de produits sera totalement intégrées à nos solutions de dossiers patients afin d’exploiter les données produites par les utilisateurs », a expliqué Frédéric Vaillant. clinalytix viendra donc en support des processus de traitement cliniques en traitant les données, structurées et non structurées, inscrites dans le DPI. Effectuées en temps réel, ces analyses permettront d’identifier et de prédire la survenue d’événements indésirables en générant une alerte à chaque fois que nécessaire.
Les deux premiers cas d’usage porteront sur la septicémie et la démence, à travers des projets pilotes « mis en place au 1ertrimestre 2021 et mis en pratique dans la 2ème moitié de l’année », a précisé Emmanuel Mougeotte. Les premiers établissements à bénéficier de clinalytix en routine seront ceux utilisant les DPI de Dedalus, pour un déploiement prévu courant 2022. Mais les utilisateurs d’autres systèmes d’information hospitaliers ne seront pas en reste, puisque des partenariats devraient être noués dès cette année. Des perspectives enthousiasmantes, donc, pour tous ceux travaillant à l’avènement de la e-santé du futur.
Les deux premiers cas d’usage porteront sur la septicémie et la démence, à travers des projets pilotes « mis en place au 1ertrimestre 2021 et mis en pratique dans la 2ème moitié de l’année », a précisé Emmanuel Mougeotte. Les premiers établissements à bénéficier de clinalytix en routine seront ceux utilisant les DPI de Dedalus, pour un déploiement prévu courant 2022. Mais les utilisateurs d’autres systèmes d’information hospitaliers ne seront pas en reste, puisque des partenariats devraient être noués dès cette année. Des perspectives enthousiasmantes, donc, pour tous ceux travaillant à l’avènement de la e-santé du futur.