Le Congrès, animé par la Dre Elodie CHABROL, communicatrice scientifique, a été ouvert par Marion LELOUVIER, présidente du directoire de la Fondation de l’Avenir, qui a souligné la fierté pour la Fondation de soutenir une recherche de haut niveau en France: « [Le Congrès], c’est un moment de fierté qui est partagé par l’ensemble des acteurs de la Fondation au quotidien, fierté de cette excellence de la recherche en France, de la recherche médicale, paramédicale, en sciences humaines et sociales, en mathématiques, en biologie, en chimie […] toutes ces disciplines vont se rencontrer et s’exprimer. »
Le Pr Hubert JOHANET, secrétaire général de l’Académie Nationale de Chirurgie, a poursuivi ces mots introductifs en saluant la dimension fortement interdisciplinaire de l’événement, faisant écho à plusieurs exemples de progrès historiques réalisés à l’intersection d’approches et thématiques différentes. Daniel HAVIS, président d’honneur du Groupe Matmut, a évoqué le rôle majeur du mécène du Congrès, comme acteur de la santé accessible et partenaire fidèle à la Fondation.
Le Pr Hubert JOHANET, secrétaire général de l’Académie Nationale de Chirurgie, a poursuivi ces mots introductifs en saluant la dimension fortement interdisciplinaire de l’événement, faisant écho à plusieurs exemples de progrès historiques réalisés à l’intersection d’approches et thématiques différentes. Daniel HAVIS, président d’honneur du Groupe Matmut, a évoqué le rôle majeur du mécène du Congrès, comme acteur de la santé accessible et partenaire fidèle à la Fondation.
Un premier temps a été dédié à la présentation d’une revue de littérature menée dans le cadre du Baromètre Recherche Médicale, un outil de compréhension de la recherche clinique en France porté par la Fondation de l’Avenir depuis 2020. Les deux auteurs de cette revue en sciences humaines et sociales sur la place des malades dans la recherche, Dre Meoïn HAGEGE et Dr Benjamin DERBEZ, ont détaillé les résultats intermédiaires de leur étude sur l’évolution socio-historique de la place des malades dans les essais cliniques et thérapeutiques. D’un consentement éclairé de tous les malades inclus à une participation revendiquée, le renforcement du rôle des associations de patients et, plus largement, de la société modifie la production de la science et des données scientifiques. Des questions ont été soulevées quant à la place des sujets sains dans les projets de recherche, des réseaux sociaux en tant que lien direct entre les sujets d'études et les laboratoires, et de l’intelligence artificielle parmi les outils, pour permettre une participation forte des personnes à la construction de la santé de demain.
La première session thématique illustrait ensuite l’interdisciplinarité en pratique, et les manières d’alimenter le dialogue entre domaines scientifiques. La Dre Eloïse BAUDOU, neuropédiatre et docteure en neurosciences, a témoigné en vidéo des interactions entre neuro-oncologues, -radiologues, -psychologues et -pédiatres, neurologues, chercheurs en imagerie, statisticiens et radiothérapeutes, qui apportent tous leur pièce au puzzle : c’est avec l’ensemble de ces expertises qu’ont pu être mis en évidence les effets, sur les différents types de mémoire, des traitements contre une tumeur cérébrale, réalisés pendant l’enfance ou l’adolescence.
Un autre exemple de fertilisation croisée en imagerie a été apporté par la Dre Nadjia KACHENOURA, directrice de recherche INSERM en imagerie, pour améliorer la prise en charge du cœur diabétique : les différents spécialistes traduisant le langage des autres domaines, tout en conservant leur identité pour le traitement et le bien-être optimisés du patient.
Enfin, la Dre Nancy KENTISH-BARNES, sociologue, a présenté les activités d'un groupe singulier de recherche : Famiréa rassemble des chercheurs de sociologie, réanimation, psychologie, et psychiatrie autour d’une volonté commune, améliorer le vécu des proches lors d’une hospitalisation en réanimation. L’intervention a notamment mis en lumière les moments clés et les modes de communication entre les professionnels de santé et les proches aidant à éviter le développement de deuil complexe et persistant ou de stress post-traumatique. Ces retours d’expériences ont illustré qu’il est primordial de mener des travaux avec des scientifiques de compétences et formations diverses et complémentaires, et de continuer à décloisonner les disciplines pour des bénéfices appliqués.
La première session thématique illustrait ensuite l’interdisciplinarité en pratique, et les manières d’alimenter le dialogue entre domaines scientifiques. La Dre Eloïse BAUDOU, neuropédiatre et docteure en neurosciences, a témoigné en vidéo des interactions entre neuro-oncologues, -radiologues, -psychologues et -pédiatres, neurologues, chercheurs en imagerie, statisticiens et radiothérapeutes, qui apportent tous leur pièce au puzzle : c’est avec l’ensemble de ces expertises qu’ont pu être mis en évidence les effets, sur les différents types de mémoire, des traitements contre une tumeur cérébrale, réalisés pendant l’enfance ou l’adolescence.
Un autre exemple de fertilisation croisée en imagerie a été apporté par la Dre Nadjia KACHENOURA, directrice de recherche INSERM en imagerie, pour améliorer la prise en charge du cœur diabétique : les différents spécialistes traduisant le langage des autres domaines, tout en conservant leur identité pour le traitement et le bien-être optimisés du patient.
Enfin, la Dre Nancy KENTISH-BARNES, sociologue, a présenté les activités d'un groupe singulier de recherche : Famiréa rassemble des chercheurs de sociologie, réanimation, psychologie, et psychiatrie autour d’une volonté commune, améliorer le vécu des proches lors d’une hospitalisation en réanimation. L’intervention a notamment mis en lumière les moments clés et les modes de communication entre les professionnels de santé et les proches aidant à éviter le développement de deuil complexe et persistant ou de stress post-traumatique. Ces retours d’expériences ont illustré qu’il est primordial de mener des travaux avec des scientifiques de compétences et formations diverses et complémentaires, et de continuer à décloisonner les disciplines pour des bénéfices appliqués.
La deuxième session thématique a abordé l’intérêt et les enjeux de développer des ponts entre le monde académique et le secteur privé. Le Pr Stéphane MANDIGOUT, directeur de l'Unité de Recherche HAVAE, a débuté la session en expliquant les enjeux des recherches de financement dans les laboratoires académiques, et a présenté comme exemple son projet de plateforme pour la réhabilitation des patients post-AVC, mené en partenariat avec une entreprise privée, et qui entre en incubation à partir de l’année prochaine.
Le Dr Jérémy MAGALON a poursuivi en partageant également son expérience en tant que co-fondateur et consultant technique de la start-up Remedex qui propose des injections de plasma riche en plaquettes : il a détaillé les étapes de la prolongation de l’expertise hospitalo-universitaire du projet par la création d’une entreprise.
Comme une réponse possible à ces deux interventions, Gaspard LEPINE, responsable service partenariat à l’INRAE, a fait part de pistes possibles et bonnes pratiques d’échanges entre le monde académique et le secteur privé. Il a précisé les formes que peuvent prendre l’accompagnement de l’écosystème de l’innovation dans la concrétisation des collaborations entre ces deux univers, ou dans une démarche entrepreneuriale. Ces présentations ont illustré comment l’interaction des laboratoires publics avec des entreprises privées, ainsi que l’entrepreneuriat, accélèrent le développement des innovations, et quels acteurs peuvent accompagner les chercheurs souhaitant privilégier ce type de démarches.
La troisième session thématique a clos les interventions scientifiques, sur l’accès aux données de santé. La Dre Emmanuelle RIAL-SEBBAG, juriste et directrice de recherche à l’INSERM en droit de la santé, a présenté les enjeux éthiques et juridiques de l’accès à ces données, les outils à notre disposition pour avoir une maîtrise sur le devenir de celles-ci, et l’importance de l’information préalable au patient ainsi que de la connaissance de nos droits. La Dre Julie BAUSSAND, directrice des projets innovants en santé de l’entreprise Medexprim, a expliqué ce que sont les données de vie réelle, quelles institutions souhaitent les étudier, et quels sont les leviers technologiques sur leur accès et utilisation. Enfin, le Dr Joaquim PRUD’HOMM, chef de clinique de universités et doctorant dans une unité INSERM de Rennes, a fait part de son expérience sur un projet de détection précoce de la fragilité chez les aînés grâce aux technologies de l'information et de la communication, via des objets connectés et des entretiens. Ces travaux ouvrent des perspectives cruciales pour imaginer des soins plus adaptés. L’équilibre entre partage des données pour la recherche et le respect des droits des personnes est encore aujourd’hui délicat à déterminer, mais il est capital pour s’assurer que les différents acteurs construisent la santé de demain, de manière responsable.
Enfin, Daniel HAVIS, président du conseil de surveillance, et le Pr Jean-Jacques LEMAIRE, neurochirurgien et président du conseil scientifique de la Fondation, ont clôturé la matinée à deux voix, en faisant le lien avec les moments forts à venir en 2024 pour l’accompagnement et la valorisation des chercheurs.
Source : La Fondation de l'Avenir
La Fondation de l’Avenir "tient à remercier les intervenants, ses partenaires pour cet événement, la Matmut et l’Académie Nationale de Chirurgie, ainsi que l’ensemble des membres du conseil scientifique, des experts consultés et des collaborateurs de la Fondation, sans qui ce Congrès n’aurait pas été possible".
> Retrouvez l’intégralité des vidéos des sessions
Le Dr Jérémy MAGALON a poursuivi en partageant également son expérience en tant que co-fondateur et consultant technique de la start-up Remedex qui propose des injections de plasma riche en plaquettes : il a détaillé les étapes de la prolongation de l’expertise hospitalo-universitaire du projet par la création d’une entreprise.
Comme une réponse possible à ces deux interventions, Gaspard LEPINE, responsable service partenariat à l’INRAE, a fait part de pistes possibles et bonnes pratiques d’échanges entre le monde académique et le secteur privé. Il a précisé les formes que peuvent prendre l’accompagnement de l’écosystème de l’innovation dans la concrétisation des collaborations entre ces deux univers, ou dans une démarche entrepreneuriale. Ces présentations ont illustré comment l’interaction des laboratoires publics avec des entreprises privées, ainsi que l’entrepreneuriat, accélèrent le développement des innovations, et quels acteurs peuvent accompagner les chercheurs souhaitant privilégier ce type de démarches.
La troisième session thématique a clos les interventions scientifiques, sur l’accès aux données de santé. La Dre Emmanuelle RIAL-SEBBAG, juriste et directrice de recherche à l’INSERM en droit de la santé, a présenté les enjeux éthiques et juridiques de l’accès à ces données, les outils à notre disposition pour avoir une maîtrise sur le devenir de celles-ci, et l’importance de l’information préalable au patient ainsi que de la connaissance de nos droits. La Dre Julie BAUSSAND, directrice des projets innovants en santé de l’entreprise Medexprim, a expliqué ce que sont les données de vie réelle, quelles institutions souhaitent les étudier, et quels sont les leviers technologiques sur leur accès et utilisation. Enfin, le Dr Joaquim PRUD’HOMM, chef de clinique de universités et doctorant dans une unité INSERM de Rennes, a fait part de son expérience sur un projet de détection précoce de la fragilité chez les aînés grâce aux technologies de l'information et de la communication, via des objets connectés et des entretiens. Ces travaux ouvrent des perspectives cruciales pour imaginer des soins plus adaptés. L’équilibre entre partage des données pour la recherche et le respect des droits des personnes est encore aujourd’hui délicat à déterminer, mais il est capital pour s’assurer que les différents acteurs construisent la santé de demain, de manière responsable.
Enfin, Daniel HAVIS, président du conseil de surveillance, et le Pr Jean-Jacques LEMAIRE, neurochirurgien et président du conseil scientifique de la Fondation, ont clôturé la matinée à deux voix, en faisant le lien avec les moments forts à venir en 2024 pour l’accompagnement et la valorisation des chercheurs.
Source : La Fondation de l'Avenir
La Fondation de l’Avenir "tient à remercier les intervenants, ses partenaires pour cet événement, la Matmut et l’Académie Nationale de Chirurgie, ainsi que l’ensemble des membres du conseil scientifique, des experts consultés et des collaborateurs de la Fondation, sans qui ce Congrès n’aurait pas été possible".
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