Un outil de rééducation rare dans les établissements de santé
La cuisine thérapeutique de l'hôpital Laveran a été conçue par les ergothérapeutes, les services de MPR et de psychiatrie ainsi que les diététiciens, comme un outil de rééducation, encore rare dans les établissements de santé. Les équipements y sont adaptés aux handicaps des patients pour leur faciliter l’accessibilité aux équipements : hauteur du plan de travail et de l’électroménager, systèmes d’ouverture et de fermeture des placards et tiroirs, plateaux tournants et pivotants…
Dans la cuisine de l’hôpital Laveran, deux espaces chaleureux et conviviaux coexistent. L’un côté, vert anis, est dédié aux patients ayant des problèmes de préhension ou pour se mettre debout et se déplacer. L'autre, couleur framboise, est prévu pour les patients atteints de troubles psychiatriques ou de la nutrition.
Les activités dans la cuisine sont organisées avec le thérapeute, en individuel ou en groupe, avec à chaque fois des objectifs précis. « Il s’agit de réadapter le patient handicapé moteur avant son retour à domicile. La capacité à cuisiner conditionne parfois la fin d’hospitalisation. Les ateliers pratiques permettent de voir les adaptations à mettre en place au domicile du patient», explique le médecin en chef Laurent Thefenne, chef du service de MPR. Les patients de psychiatrie présentant par exemple une aversion de la nourriture ou un besoin de socialisation peuvent effectuer des ateliers thérapeutiques dans des conditions d’hygiène et de sécurité améliorées. La cuisine pourra aussi servir pour l’éducation thérapeutique des patients obèses devant subir une chirurgie bariatrique et pour celle des patients dénutris.
Ce projet a pu voir le jour grâce au soutien moral et financier du Groupement Militaire de Prévoyance des Armées. Les concepteurs appartiennent à la société Ergo Mobilys.
Dans la cuisine de l’hôpital Laveran, deux espaces chaleureux et conviviaux coexistent. L’un côté, vert anis, est dédié aux patients ayant des problèmes de préhension ou pour se mettre debout et se déplacer. L'autre, couleur framboise, est prévu pour les patients atteints de troubles psychiatriques ou de la nutrition.
Les activités dans la cuisine sont organisées avec le thérapeute, en individuel ou en groupe, avec à chaque fois des objectifs précis. « Il s’agit de réadapter le patient handicapé moteur avant son retour à domicile. La capacité à cuisiner conditionne parfois la fin d’hospitalisation. Les ateliers pratiques permettent de voir les adaptations à mettre en place au domicile du patient», explique le médecin en chef Laurent Thefenne, chef du service de MPR. Les patients de psychiatrie présentant par exemple une aversion de la nourriture ou un besoin de socialisation peuvent effectuer des ateliers thérapeutiques dans des conditions d’hygiène et de sécurité améliorées. La cuisine pourra aussi servir pour l’éducation thérapeutique des patients obèses devant subir une chirurgie bariatrique et pour celle des patients dénutris.
Ce projet a pu voir le jour grâce au soutien moral et financier du Groupement Militaire de Prévoyance des Armées. Les concepteurs appartiennent à la société Ergo Mobilys.