En écho à la journée mondiale de la BPCO, l’hôpital Larrey et l’association de patients ADIR31 organisent une journée de sensibilisation ouverte à tous.
De 10h à 16h, plusieurs stands et ateliers seront animés par les différents acteurs de santé dans le hall de l’hôpital Larrey qui répondront à vos questions.
Ainsi vous pourrez retrouver quatre ateliers :
- dépistage et mesure du souffle
- Informations sur le sevrage tabagique
- L’activité physique adaptée
- Présentation des activités de l’ADIR31
Qu’est-ce que la BPCO ?
Derrière ce sigle obscur, se cache une maladie grave, silencieuse et malheureusement méconnue qui peut pourtant être dépistée précocement.
Cette maladie conduit à l’obstruction des bronches (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive). C’est une maladie chronique, inflammatoire, lentement progressive, c’est surtout un fléau aux conséquences redoutables.
La BPCO, longtemps non ressentie par le malade et insuffisamment diagnostiquée, évolue ensuite à bas bruit, de manière insidieuse. En l’absence de prise en charge adaptée, elle peut rapidement être responsable d’une insuffisance respiratoire sévère limitant le moindre effort de la vie quotidienne. Elle entraînera à un stade plus avancé des complications aiguës (les exacerbations) et des décès prématuré avant 65 ans.
Ne banalisez pas les signes d’alerte !
Vous toussez ? Vous crachez ? Il vous est difficile de monter votre escalier ? N’hésitez pas à consulter votre médecin si ces signes s’installent peu à peu dans votre quotidien.
La BPCO en chiffres
Environ 44 millions de personnes sont frappées de BPCO dans le monde (4 à 10% de la population mondiale).
En France, la maladie a atteint 3,5 millions de personnes, dont 100 000 sont frappées de formes sévères qui nécessite une oxygénothérapie à domicile et une assistance respiratoire permanente.
La mortalité par BPCO augmente : en 2020, la maladie sera la 3ème cause de décès dans le monde, à cause du tabac qui est lui-même responsable d’un décès sur 5.
9 cas sur 10 de patients atteints de BPCO présentent donc un lien direct avec la consommation de tabac, principal facteur de risque de cette pathologie.
Quel type de traitement pour la BPCO ?
Il faut simplement savoir que l’arrêt total du tabac stoppe l’évolution de cette maladie d’où l’intérêt d’un dépistage précoce. Dès les premiers signes d’alerte, une mesure du souffle doit être faite au plus tôt.
La prise en charge de la BPCO est plurielle : elle implique avant toute chose l’arrêt du tabac. A cela il est nécessaire de rajouter l’observance du traitement (broncho-dilatateurs) combinée à une hygiène de vie (réentraînement à l’effort et hygiène alimentaire). Il s’agit également de prévenir les infections respiratoires.
Grâce à une activité physique régulière, le patient parvient à stabiliser son état et accède à une meilleure gestion de son essoufflement, principal symptôme de la BPCO. Les associations de patients organisent régulièrement des activités adaptées permettant de lutter contre le déconditionnement physique et l’isolement lié à cette pathologie.
Ainsi la combinaison de ces axes thérapeutiques conduit à l’efficience du traitement et surtout à une meilleure qualité de vie du patient.
Pour toute information concernant cette journée :
Hôpital Larrey : 24 chemin de Pourvouville
05.67.77.14.33
ADIR31 : 06.26.36.14.50
adir31@orange.fr
De 10h à 16h, plusieurs stands et ateliers seront animés par les différents acteurs de santé dans le hall de l’hôpital Larrey qui répondront à vos questions.
Ainsi vous pourrez retrouver quatre ateliers :
- dépistage et mesure du souffle
- Informations sur le sevrage tabagique
- L’activité physique adaptée
- Présentation des activités de l’ADIR31
Qu’est-ce que la BPCO ?
Derrière ce sigle obscur, se cache une maladie grave, silencieuse et malheureusement méconnue qui peut pourtant être dépistée précocement.
Cette maladie conduit à l’obstruction des bronches (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive). C’est une maladie chronique, inflammatoire, lentement progressive, c’est surtout un fléau aux conséquences redoutables.
La BPCO, longtemps non ressentie par le malade et insuffisamment diagnostiquée, évolue ensuite à bas bruit, de manière insidieuse. En l’absence de prise en charge adaptée, elle peut rapidement être responsable d’une insuffisance respiratoire sévère limitant le moindre effort de la vie quotidienne. Elle entraînera à un stade plus avancé des complications aiguës (les exacerbations) et des décès prématuré avant 65 ans.
Ne banalisez pas les signes d’alerte !
Vous toussez ? Vous crachez ? Il vous est difficile de monter votre escalier ? N’hésitez pas à consulter votre médecin si ces signes s’installent peu à peu dans votre quotidien.
La BPCO en chiffres
Environ 44 millions de personnes sont frappées de BPCO dans le monde (4 à 10% de la population mondiale).
En France, la maladie a atteint 3,5 millions de personnes, dont 100 000 sont frappées de formes sévères qui nécessite une oxygénothérapie à domicile et une assistance respiratoire permanente.
La mortalité par BPCO augmente : en 2020, la maladie sera la 3ème cause de décès dans le monde, à cause du tabac qui est lui-même responsable d’un décès sur 5.
9 cas sur 10 de patients atteints de BPCO présentent donc un lien direct avec la consommation de tabac, principal facteur de risque de cette pathologie.
Quel type de traitement pour la BPCO ?
Il faut simplement savoir que l’arrêt total du tabac stoppe l’évolution de cette maladie d’où l’intérêt d’un dépistage précoce. Dès les premiers signes d’alerte, une mesure du souffle doit être faite au plus tôt.
La prise en charge de la BPCO est plurielle : elle implique avant toute chose l’arrêt du tabac. A cela il est nécessaire de rajouter l’observance du traitement (broncho-dilatateurs) combinée à une hygiène de vie (réentraînement à l’effort et hygiène alimentaire). Il s’agit également de prévenir les infections respiratoires.
Grâce à une activité physique régulière, le patient parvient à stabiliser son état et accède à une meilleure gestion de son essoufflement, principal symptôme de la BPCO. Les associations de patients organisent régulièrement des activités adaptées permettant de lutter contre le déconditionnement physique et l’isolement lié à cette pathologie.
Ainsi la combinaison de ces axes thérapeutiques conduit à l’efficience du traitement et surtout à une meilleure qualité de vie du patient.
Pour toute information concernant cette journée :
Hôpital Larrey : 24 chemin de Pourvouville
05.67.77.14.33
ADIR31 : 06.26.36.14.50
adir31@orange.fr